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En haut d'un arbre...

24 août 2006

Du renouveau et de la stagnation | Après la pluie...

De la Lune et de sa face obscurcie,
De la Lune si proche et invisible,
Je sens la précense écrasante
Comme une menace sombre,
Tendant vers moi ses fils d'ombre,
Qui rendent opaques les avenirs...

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27 juin 2006

Ce qui gronde en moi | touchant ?

Orages oniriques, barrières barrant le ciel,
d'un lourd front sombre.
Décalage subit, brusque baisse de pression,
L'éclair tombe.
La tension d'une menace méprisé;
Le tonnerre gronde,
La pluie se fait attendre,
L'orage lui-même
attend.
La tension ne diminue pas,
l'éclair n'a pas frappé.

7 juin 2006

Un instant oublié | record

Un instant oublié.
La brume se dissipe, un visage apparait,
Vaporeux comme la brume
avant de s'en dissocier :
Maintenant devant moi
Ses yeux rieurs me définissent,
Transperce mon essence
Sans blesser; leur regard se glisse
Dans les coins de mon monde
Apportant une chaleur à chaque fois qu'il se pose
Sur les aspérités d'un coeur indéfini;
Un regard qui ose voir dans ma nuit.

"J'étais le petit centre chaud autour duquel se pressait toute la vie de ce monde..." Fight Club (film)

25 mai 2006

Sur le chemin de Chenû, un coeur a parlé | que dire?

Sur le chemin de Chenû, on peut attendre un Vieux Fou ruminer dans sa barbe crasseuse :

"Jolie fleur pleine de larmes, tristesse et joie accompagne ton regard, comme la nostalgie d'instants futurs. Jolie fleur pleine de larmes, tu est si seule et mon coeur se tord, je veux que tu comprennes que tu n'est pas seule. Jolie fleur, tous, ont tant de chemins à parcourir, tant d'instants placés sur une ligne et l'on ne sait jamais si elle va rompre. Et pourtant jolie fleur, malgré la peur et les larmes, malgré les visages tendus, les coeurs fatigués, il subsiste toujours un soleil, un soleil matinal, un soleil qui réchauffe et qui enveloppe le monde comme un bouclier salvateur, un soleil qui existe quelque part. Jolie fleur, n'est plus peur..."

...le Vieux Fou qui fut jeune...
...le Vieux Fou qui voulait être...
...le Vieux Fou qui est...
...le Fou qui fut jeune...

20 mai 2006

La Ville toujours | coexistence

Le vent joue entre les immeubles déserts,
La rue dort seul dans la nuit
qui bruisse d'une activité latente.
Une lumière au loin luit;
C'est un moment d'attente,
L'espoir d'un lendemain.

La Ville dort...

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19 mai 2006

Exercice de style | sans prétention :)

Dans l'orde, bien sûr ;) :

Prudement et tutulement un foulement de fongosité,
Affalement et toiffant le foloncule se pullule,
Une fontosis prend le foin quand la bidule prend le vent.

Prudemment la libellule, dans un froissement disparait,
Puis dans le vent et sans paravent, la libellule s'envrenibulle[jviens de me rendre compte je l'ai piqué mais a qui],
Une fleur de lys se perd dans le loin, la libellule part pour le néant.

19 mai 2006

Après avoir lu sur les IA | en vrac dsl :)

une forme d'auto-subversivité pourrait intervenir dans le processus créatif d'une conscience ou méta-conscience    - je pèse réellement mes mots, au sein d'une simple ou d'une collectivité de machines.
Une sorte de programme s'exécutant en boucle ayant pour rôle de systématiquement renvoyé un résultat différent de celui renvoyé par n'importe quel programme et ordonnant une nouvelle analyse du problème prenant en compte un possible résultat différent sans pour autant rentrer dans une boucle infinie
==> interrupteur à cette boucle? => Intervention du choix dans le processus de conscience.

Propablement du n'importe quoi mais ca peut faire réfléchir quelqun.

++

15 mai 2006

correction

Ici je tente de commenter mon texte, d'en faire l'auto critique en tant que personne tierce et un peu... ;) (les commentaires sont entre crochets) :

Encore quelques mètres... ca y est... A cet instant un nuage, ayant probablement le sens du théatre [autant qu'un nuage peut l'avoir sans doute], découvre le soleil qui illumine la vallée en contre-bas. Je peux voir sur ma gauche la cascade à l'origine de la rivière serpentant entre les aspérités du terrain, cascade qui tout de suite donne le vertige[ouh, je défaille]. La source jaillit on ne sait trop où d'une infractuosité du rocher[ bref, elle jaillit] puis chute à pic plusieurs dizaines de mètre avant de rencontrer une masse de rochers granitiques [ vous êtes géologue? moi non.). La chute se perd ensuite sous un chaos rocheux[rocher, rochers, rocheux...bref...] puis réapparait plus loin dans la vallée. Celle-ci est entouré de pics sournois[???], à l'air retord[et on en remet une couche], qui semble la garder prisonnière[là, ça dégouline...]; mais elle se contente de cette rivière[heureusement!] qui la traverse et alimentent même un petit lac[c'est inouï] au point le plus bas de celle-ci. Le reste de la vallée est constituée de prairies verdoyantes où paissent allègrement [vous leur avez demandé?] quelques chèvres. Mais déja le soleil se couche, ce n'est que le début du printemps, le berger s'endort, sa vieille pipe au bec[vous connaissez les méfaits du tabacs?], bercé par le vent descendant lentement les pentes enneigées[des pics sournois à l'air retord qui garde la vallée prisonnière..moralité].

15 mai 2006

tentative de bonne humeur | scolaire ?

Encore quelques mètres... ca y est... A cet instant un nuage, ayant probablement le sens du théatre, découvre le soleil qui illumine la vallée en contre-bas. Je peux voir sur ma gauche la cascade à l'origine de la rivière serpentant entre les aspérités du terrain, cascade qui tout de suite donne le vertige. La source jaillit on ne sait trop où d'une infractuosité du rocher puis chute à pic plusieurs dizaines de mètre avant de rencontrer une masse de rochers granitiques. La chute se perd ensuite sous un chaos rocheux puis réapparait plus loin dans la vallée. Celle-ci est entouré de pics sournois, à l'air retord, qui semble la garder prisonnière; mais elle se contente de cette rivière qui la traverse et alimentent même un petit lac au point le plus bas de celle-ci. Le reste de la vallée est constituée de prairies verdoyantes où paissent allègrement quelques chèvres. Mais déja le soleil se couche, ce n'est que le début du printemps, le berger s'endort, sa vieille pipe au bec, bercé par le vent descendant lentement les pentes enneigées.

15 mai 2006

dissonance? | état d'esprit

J'avance dans le brouillard, mais ce n'est pas celui de la ville le soir; plutôt un pan de brouillard cachant un pan de brouillard, une portion d'atmosphère liquide, un endroit froid et humide. Je marche prudemment entendant l'écho de chacun de mes pas; le brouillard gagne en densité si possible et s'étiole en volutes étrangement courbes. Des formes éparsent, tout autour de nous surgissent du brouillard, flou et indeterminée, incontestablement menaçante; je dis nous car j'espère ne pas marcher seul; je crois qu'il est difficile de marcher seul.

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